Malgré les apparences, faire des glaces peut créer des liens. C’est ce que je me suis dit lorsqu’en arrivant sur Cannes en 2015, il me fallait imaginer ma prochaine activité. Après avoir passé années (et même un peu plus) à faire de l’ecommerce dans le domaine du meuble, j’allais donc faire dans le commerce de bouche, pour des animations commerciales ou événementielles, en créant le tout à partir de rien, soir le nom de RÖLLOFRÏSK.
En 2015, le matériel nécessaire pour réaliser des glaces à la plancha n’était pas vendu dans tous les magasins professionnels, ni même les recettes nécessaires pour bien le faire. L’organisation d’une telle activité était loin d’être facile.
Mais si je me lançais dans une telle activité, c’était alors pour deux raisons:
- La première était que ce type d’animation était alors très confidentiel en France. Il s’agissait bien d’une toute nouvelle activité qui méritait d’être organisée, voire potentiellement développée sous forme de franchise
- La seconde était qu’en arrivant dans une région où l’on ne connaît pas grand monde, ni personnellement ni professionnellement, il fallait créer du lien avec le lieu, et en découvrir le tissu économique.
Avec le recul aujourd’hui, si RÖLLOFRÏSK s’est bien développée dans ces deux premières années, en respectant les ratios économiques imaginés au départ, ce développement n’a pour autant pas été suffisamment intense pour imaginer le lancement d’une franchise. Il s’agissait alors d’une excellente activité pour un développement local lent mais assez certain. C’est ainsi que j’ai décidé de céder l’activité et d’encourager ainsi un jeune entrepreneur.